Il est de bon ton de dire que dans la vie il faut avoir des principes (enfin, si vous n’êtes pas une ordure) et je suis bien d’accord. Des principes de vie, de mode de vie, de bonheur, dans le milieu professionnel et bien sûr concernant l’éducation des enfants.
Ah l’éducation des enfants…il faut dire que ce n’est plus tellement à la mode.
Mais voyons ! Ne le gronde pas, il expérimente !
Ils expérimentent oui… Futés ces gamins ! Bertrand Cantat aussi a expérimenté…
Enfin bref, tout ça pour dire que pendant la grossesse de ma femme, nous avions plein d’idées concernant l’éducation de notre fille. Quand je parle d’éducation, c’est au sens global, c’est-à-dire le comportement à adopter pour ses caprices, la faire dormir ou non dans notre chambre, dans notre lit, les cadeaux, les fringues, enfin vous voyez le tableau.
Ces principes ont été mis à rude épreuve et ce, avant même la naissance du coreux.
– Cette partie pourrait être dans la série L’Enfer C’est Les Autres ! –
Comme tous beaucoup de futurs parents, les principales personnes vers qui nous nous sommes tournés pour parler de notre avenir à trois, de nos inquiétudes ou autres, furent nos parents. Et quand bien même vous allez vous-même devenir parents, les vôtres n’auront de cesse de vous faire comprendre que vous êtes encore des gamins – phrase compliqué à lire mais à écrire aussi je vous assure -. Et le super-pouvoir des parents – nous ne l’avons pas encore – se trouve dans une formule magique :
Enfin, vous ferez comme vous voudrez mais bon…
Elle est magique cette phrase. En fait elle est comme le bisou ou le câlin de votre enfant juste après avoir fait une connerie. Il espère sans doute que ça pardonne tout. Ahah quelle naïveté…
Mais bon je parlerai de tout ça dans un prochain article.
Comme je vous l’ai dit à l’ouverture de ce blog, on ne sait pas vraiment où on met les pieds quand on va avoir son premier enfant. Donc on a beaucoup d’idées préconçues, des principes donc, et tout cela a tendance à voler en éclats au cours des premiers mois suivant l’accouchement… Non, au cours des premiers jours plutôt.
Passons aux exemples, je sais que vous en voulez pour pouvoir vous foutre de moi !
1- La sucette
Oui ça paraît tout con dit comme ça mais ma femme et moi ne voulions pas de sucette pour notre fille. Faut dire qu’on avait en tête des gamins de 4 ou 5 ans qui avaient encore la sucette dans le bec toute la journée. Du coup ils parlaient mal, on ne comprenait jamais quand ils demandaient quelque chose, et puis je le dis comme je le pense, ça fait dégueulasse. Donc pour nous c’était non. Non ! Non…jusqu’à une fameuse nuit exceptionnelle comme seuls les enfants peuvent vous en faire vivre.
– Le nombre de personnes âgées (VIEUX !) qui vous disent de mettre une goutte de Rhum ou de Calva sur la tétine pour calmer les mômes…Ici, dans le Sud, on ne fait pas ça ! (Trolol) –
2- Le dodo dans la chambre des parents
Là il s’agit plutôt d’un principe forgé par la pression populaire. À force de s’entendre dire qu’il ne faut surtout pas faire dormir le bébé dans la même chambre que nous, vous pensez la même chose. Effectivement, on vous le vend bien :
Il n’arrivera jamais à dormir tout seul !
Ce sera très compliqué de le mettre dans sa chambre après.
Blabla et Blablabla Blibli aussi mais je ne suis plus sûr.
Là aussi tout a volé en éclat dès la première nuit à la maison. La petite pourtant changée, lavée, nourrie, bercée (pas trop près du mur encore) était inconsolable. La fatigue aidant, nous avons mis son lit dans notre chambre et l’avons bercée lamentablement avec le pied tout en restant allongés. Non je mens…on était paniqués comme à la fin d’une saison de Game of Thrones, on a tourné dans l’appartement pendant 2 heures et on s’est endormis comme des merdes avec la petite dans les bras dans notre chambre…
3- Le grignotage pendant les courses
C’est certes un détail mais c’est un bon exemple quand même. On ne comprenait pas les parents qui cédaient aux caprices de leur gamin en lui donnant un quignon de pain ou un gâteau en faisant les courses. Non mais faites preuve d’un poil d’autorité bon sang ! Ouais…Ma fille a vraiment été super quand on faisait les courses, elle ne disait rien, restait calme et disait même bonjour à tout le monde – bon ça, ça n’a pas changé -… jusqu’à ses 18 mois. Là elle ne supporte plus le caddie, elle se tortille dans tous les sens, lèche le truc où on met les pièces – oui c’est atroce ça -. Et puis un jour elle vit le Graal, ce délicieux pain Ciabata encore fumant et inondant le magasin de son odeur si délicate. Et là c’est le drame, crise de nerfs, pleurs, cris… nous avons tenu bon, un temps du moins, puis nous avons malheureusement faibli, ce qu’il ne faut jamais faire avec un enfant… Depuis elle a droit à sa demi-baguette son quignon de pain à chaque courses…et merde.
J’ai encore de nombreux exemples mais il faut bien faire un choix. Cet article a pour but de vous faire comprendre une seule et unique chose : Vous qui n’avez pas encore d’enfants, vous ne savez rien ! – Imaginez le générique de Sept à la maison là – Il vous faut retenir une chose à tout prix : faites-vous confiance. Faites comme vous le sentez, c’est la meilleure chose pour votre enfant et vous. Notre fille a dormi dans notre chambre pendant un mois. Du jour au lendemain, elle dormait dans la sienne, sans heurts ni pleurs. Il est toujours bon de prendre des conseils évidemment mais vous êtes les parents, fiez-vous à vous !
On peut tromper 1 fois 1.000 personnes mais on ne peut pas tromper 1 fois… On peut tromper 1 fois 1 personne… Oh et merde !
Découvrez un monde que vous ne soupçonniez pas. Le vomit sans l’alcool, les cernes sans l’âge et la fatigue sans la fête. Foutez tout en l’air dans la baraque, jetez ce hochet au sol et venez headbanguer au rythme du cri primal.
On est parti du principe qu’on s’adapte à bébé ! ça permettras d’en garder un à peut prés intact non?
Le problème c’est que l’adaptation à bébé a ses limites 🙂 Mais il vaut mieux commencer comme ça. De toutes façons les principes ne restent pas longtemps…