Papa-Backstage - le Blog

Madame la (future) maîtresse de ma fille

Madame la Maîtresse,

Vous ne nous connaissez pas encore, mais, chez les Backstage, on parle déjà beaucoup de vous, surtout aujourd’hui, alors que nous venons de découvrir les murs et l’enceinte de la maternelle. Vous n’êtes que des femmes dans ces locaux, alors pardonnez-moi si cette missive s’adresse à une dame et non à l’usuel « Madame, Monsieur ». Nous parlons beaucoup de vous, disais-je, parce que vous serez dès septembre la maîtresse de maternelle de ma fille. Et c’est une affaire importante.

Faisons d’abord les présentations

BébéBackstage a fêté ses trois ans fin mars. Elle est plutôt grande – dans la moyenne haute des enfants qui visitaient également la maternelle aujourd’hui. Elle est carrément jolie – en toute objectivité, elle était la plus belle de la maternelle cet après-midi au soleil (t’as vu, ça rime !). Mais elle est surtout une petite fille en plein développement, joueuse, persévérante, unique. Elle n’a pas l’habitude d’être séparée de ses parents bien longtemps. BébéBackstage est très timide, ce qui fait d’elle une petite fille assez calme, réservée, très observatrice. Il se peut aussi qu’elle soit parfois un peu grognon, et dispersée, mais elle sait se montrer assez charmeuse pour que vous lui pardonniez bien vite.

BébéBackstage a son propre style d’apprentissage (oui, moi aussi, je connais le langage obscur de la pédagogie). Je sais que l’école n’en a rien à cirer, du style d’apprentissage, mais chez nous, cela est essentiel. Notre petit bout de chou apprend mieux lorsqu’elle expérimente. Ensuite, elle appréciera l’apprentissage vicariant (on dit, on fait et on fait faire). Enfin, elle terminera son cycle d’apprentissage par la théorie (la merveilleuse période des « pourquoi » bat son plein ici).

De manière générale, BébéBackstage a une approche davantage visuelle et kinesthésique. Elle aime regarder et toucher. Elle aime être autonome, et sait faire la part belle à l’intuition.

Je sais que vous connaissez votre métier. Je l’espère, à tout le moins. Mais je connais aussi le mien, qui est finalement le vôtre, mais auprès d’adultes. Et j’en vois des dizaines, pour beaucoup avec de bien mauvais souvenirs de l’école, qui n’a jamais su prendre en compte leur spécificité individuelle – et encore moins leur style d’apprentissage (coucou, l’échec scolaire !).

Alors je préfère vous prévenir, parce que c’est peut-être la meilleure présentation de ma fille que je puisse faire en introduction à cette lettre.

Ce que l’école attend de ma fille

BébéBackstage attend beaucoup de l’école, et réciproquement. Vous attendez d’elle qu’elle soit « propre », et elle y travaille de toutes ses forces depuis de nombreuses semaines. L’école souhaite que notre fille s’implique, et elle s’impliquera.

Le système exige que cette petite fille soit assidue, et ponctuelle. Toute la famille Backstage fera de son mieux pour que ces recommandations de bon sens soient nôtres. Il y aura des ratés, bien sûr, car nul n’est infaillible, mais nous ferons toujours de notre mieux. J’espère que cela vous rassure.

Vous voudrez qu’elle soit attentive à vos consignes, et qu’elle soit disposée à apprendre ce qui relève des missions de la petite section de maternelle. À savoir :

  • Mobiliser le langage oral et écrit,
  • Agir, exprimer et comprendre à travers l’activité physique,
  • Agir, s’exprimer et comprendre à travers les activités artistiques,
  • Construire les premiers outils pour apprendre à structurer sa pensée,
  • Explorer le monde.

Ne vous en faites pas, Maîtresse, BébéBackstage s’y applique déjà à la maison, avec nous. Nous sommes en effet de ces parents qui pensent que l’apprentissage que vous dispensez durant toute la scolarité commence bien avant les trois ans fatidiques. Pour nous, l’école se situe dans la continuité de ce que nous proposons à notre fille pour son éveil, son ouverture d’esprit, la construction de sa personnalité, l’apprentissage du vivre-ensemble et l’apprentissage tout court.

Ce que ma fille et moi attendons de l’école et de la Maîtresse

Parce que les contrats ne doivent pas être à sens unique, nous avons, nous aussi, quelques attentes à formuler. Elles sont tout aussi simples et pleines de bon sens que les vôtres, ne vous inquiétez pas.

Premièrement, nous attendons de l’école et de vous que BébéBackstage soit acceptée et accompagnée dans le respect de sa personnalité, de ses valeurs et de son identité propre (et des nôtres, nous, les parents!). Pour parler crûment, nous ne vous l’amenons pas pour que vous la transformiez en bon petit soldat de la Société, mais bel et bien pour que vous lui donniez sa chance telle qu’elle est, et telle qu’elle n’aura de cesse de devenir. À son rythme. Avec ses croyances et non-croyances, ses désirs, sa sensibilité, ses émotions, son physique, ses attentes, ses besoins et son imagination. Et même avec tout le reste, tout ce qui fait d’elle un être unique et particulier, comme chacun(e) de ses futur(e)s petit(e)s camarades.

Ensuite, nous attendons de l’école et de vous que BébéBackstage ait le droit à l’échec, sans que cela ne suscite de la part de qui que ce soit de la moquerie, du mépris, de la colère ou de la frustration. L’échec, ce n’est qu’une réussite qui veut s’exprimer autrement. N’oubliez jamais que l’école est un territoire au sein duquel des individus continuent à se construire, et que le sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi de ma fille sont des pépites qui auront aussi besoin de vous pour briller. Ne les ternissez pas, et ne laissez personne le faire.

Enfin, nous attendons de l’école et de vous que soit laissée la part belle au jeu, à la créativité, à l’envie et aux suggestions de BébéBackstage et des autres enfants. Réinventez-vous sans cesse, et soyez aussi persévérante que nos enfants. C’est aussi cela qui permettra à l’avenir d’avoir des adultes qui savent encore s’émerveiller, jouer, innover, partager, découvrir et imaginer. Notre monde a besoin de rêves, ne tuez pas les rêves de ceux qui croient à leur réalité.

Pour conclure, Madame la Maîtresse

Vous conviendrez, je l’espère, Madame la Maîtresse, que nos attentes ne sont pas déraisonnables. Du moins, elles ne le sont pas davantage que les vôtres à notre égard. Si nous respectons chacun nos engagements mutuels, nous serons tous assurés d’une coopération parfaite dans le seul et unique intérêt de BébéBackstage. Remplissez vos missions en gardant à l’esprit nos petites revendications, et nous remplirons les nôtres avec joie.

Nous aurons alors le plaisir de nous impliquer en tant que parents dans le bon fonctionnement de l’école, en nous pliant de bonne grâce aux rituels immuables de l’année scolaire (l’accompagnement aux sorties scolaires, les réunions de parents d’élèves, le carnaval, la kermesse de l’école, et que sais-je encore).

Mieux encore, nous pourrons peut-être enfin effacer les mauvais souvenirs que nous a laissés l’école. Et  cesser de repenser aux maîtresses avant vous qui n’avaient pas su entendre les recommandations de nos propres parents à notre égard. Qu’en pensez-vous ? N’est-il finalement pas temps que la réconciliation se fasse ? *groscâlin*

Avec toute ma considération, et au plaisir de vous revoir le 4 septembre,

Bisous, bisous,

Maman Backstage.

Papa Backstage

Découvrez un monde que vous ne soupçonniez pas. Le vomit sans l’alcool, les cernes sans l’âge et la fatigue sans la fête. Foutez tout en l’air dans la baraque, jetez ce hochet au sol et venez headbanguer au rythme du cri primal.

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Commentaires

19 réponses à “Madame la (future) maîtresse de ma fille”

  1. Très jolie lettre mamanbackstage ! J’espère que la maîtresse en prendra connaissance 😉

  2. Alice dit :

    Visiblement, vous n’êtes pas institutrice, et vous n’avez aucune institutrice dans votre entourage…
    Moi, ma maman l’est, et plus encore, en petite section de maternelle. Je n’ai pas encore d’enfants, donc je ne vais pas faire comme si je comprenais vos pensées de parents, mais je vais revenir sur ce que vous voulez de la maitresse de votre fille.

    « BébéBackstage soit acceptée et accompagnée dans le respect de sa personnalité, de ses valeurs et de son identité propre ». Certes, dans un monde idéal, ce serait genial, de prendre en compte la personnalité de chaque enfant, ses difficultés, sa manière de fonctionner pour enseigner. Sauf que vous semblez oublier une chose. Vous, vous n’avez qu’un seul enfant a éduquer, or, l’institutrice en a bien plus. 27 bout de chou de 3 ans cette année dans la classe de ma mère.
    Beaucoup critiquent les institutrices en disant qu’elles ne prennent pas en compte chaque enfant, oui, mais je vous invite à prendre un groupe lors d’une sortie scolaire. Celle de ma mere a eu lieu il y a une semaine, et deux mères paniquées sont venues la chercher car elles n’arrivaient pas à gérer leur groupe de 6 enfants. 6 enfants pour 2 mères, soit 3 enfants par personne. Ma mère et l’aide maternelle en on 27 et les gèrent, mais on peut pas tout leur demander non plus.
    J’ai deja participé a ce genre de sorties, et si votre fille est parfaite, sachez que c’est loin d’être le cas de tous les enfants. Certains vont hurler et se rouler par terre parce qu’ils veulent un masque girafe et non pas hippopotame pour la fête de l’école (véridique).

    « nous attendons de l’école et de vous que BébéBackstage ait le droit à l’échec » pour le coup, je vois difficilement une institutrice se mettre en colère quand un enfant ne comprend rien. Elle le prendra avec elle en soutien scolaire et basta.

    « Réinventez-vous sans cesse, et soyez aussi persévérante que nos enfants. » Tiens, je pense qu’aucune institutrice n’y avait pensé. C’est vrai, qui aurait l’idée de faire des choses qui intéressent les enfants et qui leur apprennent des choses en même temps ? Les institutrices font leur maximum, mais l’école c’est pas la garderie, un moment donné, faut apprendre des choses, et écrire son prénom, par exemple, ca ne se fait qu’en répétant l’exercice plusieurs fois. Néanmoins, rassurez vous, il y a aussi des choses plus pédagogiques.

    Bref, visiblement, vous ne comprenez rien au metier d’institutrice. Je suis désolée de vous dire les choses aussi crument, mais sérieusement, je vous cite « BébéBackstage a son propre style d’apprentissage (oui, moi aussi, je connais le langage obscur de la pédagogie) » vous pensez que parce que vous avez lu deux trois livres sur le sujet vous connaissez tout au vrai metier d’institutrice, sur le terrain ?

    • Maman Backstage dit :

      Merci Alice pour votre message !
      Je ne suis effectivement pas institutrice (ce qui ne m’empêche pas, contrairement à ce que vous pensez, d’en avoir dans mon entourage, y compris très proche). Du coup, cette discussion a déjà été abordée avec des instituteurs, des pédagogues, des parents non pédagogues, et tout un tas d’individus plus ou moins éloignés d’ailleurs de ce type de préoccupations.
      Et contrairement à ce que vous avez l’air de croire, je sais mieux que vous ne l’imaginez ce que peut être la réalité d’une personne en charge de l’apprentissage d’un groupe de personnes qui n’ont pas toujours l’envie d’être où elles se trouvent. Pour autant, les considérer en tant qu’individus uniques et particuliers et individualiser l’apprentissage au sein d’un groupe, ce sont des enjeux actuels de toute profession ayant pour objectif l’acquisition de savoirs, savoir-être, savoir-faire (compétences, connaissances, rayez la mention inutile s’il y a lieu). On a le droit légitime de vouloir l’idéal, sans pour autant montrer du mépris envers ceux et celles qui jonglent avec les contraintes du terrain. C’est ce que j’ai fait, et que vous ne semblez pas avoir compris.
      Par ailleurs, non, ma fille n’est pas parfaite. Aucun enfant ne l’est (ni aucun adulte d’ailleurs). Est-ce que cela empêche de faire au mieux ? Non. Ni pour les parents, ni pour les instits.
      Pour vous répondre ensuite sur la problématique du droit à l’échec… On ne redira jamais assez combien le système scolaire est une compétition permanente. Avec ou sans l’assentiment de ceux et celles qui y participent, d’ailleurs. On sait trop bien comment sont considérés ceux et celles qui n’arrivent pas à y trouver leur place. Alors insister là-dessus, ce n’est pas dénigrer qui que ce soit. C’est simplement encourager les instits qui, justement, s’acharnent à faire comprendre à une administration (et à des parents, aussi, parfois) que c’est un droit fondamental qui participe pleinement au processus d’acquisition.
      En fait, je crois que la mésentente ici ne tient qu’à une incompréhension de mes intentions. Encourager, ce n’est pas critiquer. Je n’ai ni la prétention ni l’envie de penser que l’instit de ma fille sera forcément une connasse incompétente qui ne comprends rien à rien. Cela ne m’empêche pas de formuler des voeux pour l’année prochaine, pour ma fille. On peut souhaiter la paix dans le monde sans vouloir dire que ceux qui y travaillent sont des personnes stupides qui ne font pas de leur mieux.
      Ceci étant éclairci, je retourne à mes lectures (qui ne traitent pas toutes de pédagogie, même si c’est mon métier), et vous souhaite le meilleur.

      • Bazard dit :

        L’incompréhension vient de votre ton très condescendant justement. Meilleur exemple: « Je sais que vous connaissez votre métier. Je l’espère, à tout le moins ».

        Pourquoi douter des compétences d’une personne que vous ne connaissez pas? Pourquoi être directement dans l’attaque au lieu d’observer avant d’agir si nécessaire? Pourquoi directement instaurer un rapport de force et du chantage (Remplissez vos missions en gardant à l’esprit nos petites revendications, et nous remplirons les nôtres avec joie.) alors que la maîtresse est peut-être déjà acquise à votre cause?

        Vous semblez bien négative, sur la défensive, dans la revendication agressive. Cela n’est jamais bon quand on veut entretenir des relations saines et respectueuses.

        Pour encourager l’instit, ce que vous dites vouloir faire, il faut d’autres mots. Plus bienveillants, beaucoup moins critiques.

        • Papa Backstage dit :

          Bonjour ! Pfiou que de colère dans ces messages ! 😛 Deux messages de deux personnes qui ne connaissent sans doute pas encore très bien le blog 🙂 Maman Backstage voulait simplement écrire, à sa façon, « Je n’ai pas envie que ma fille me quitte alors vous avez intérêt à en prendre soin ! ».
          Le ton de ce blog est décalé et sans condescendance (je ne la vois d’ailleurs pas dans la citation choisie). Nous ne doutons absolument pas des compétences de l’instit mais du système et des méthodes utilisées, très certainement.
          Nous ne sommes certainement pas les seuls, au vu de la prolifération des méthodes Montessori (à l’école comme à la maison) et autres écoles sous contrats. Un simple tour sur la blogosphère vous permettra de vous rendre compte que beaucoup d’instits utilisent de nouvelles méthodes d’apprentissage dénonçant les « officielles » comme souvent inadaptées à beaucoup d’enfants. La question n’est pas pour ou contre l’école, ni pour ou contre l’instit 🙂
          Chacun son point de vue, ce blog est un espace de débat et le restera encore longtemps. Pensons juste à rester courtois (cf. Alice), il y a comme vous le dites, des manières de dire les choses.

          Ps : la Maman de Maman Backstage est instit. Il n’y a pas de pensée unique dans l’éducation nationale 🙂

        • Maman Backstage dit :

          Merci pour votre message, et pour ce débat somme toutes intéressant. Je constate à vous lire que ce qui ne relève que de mon inquiétude passe pour de la condescendance. Dommage, car ce n’était pas mon intention. Cela étant dit, j’ai exprimé ici mes craintes et mes espoirs pour la première rentrée de ma fille, et je les maintiens. On retrouve très (trop ?) souvent les mêmes réflexions dans l’entourage en grandissant sur ce qui a pu donner de mauvais souvenirs (ou, heureusement, de très bons), et si ceux-là tiennent souvent aux petits camarades de classe (on en reparlera peut-être plus tard), ils tiennent également régulièrement au système scolaire en lui-même. Ce même système qui justement sature les classes, réduisant ainsi la liberté d’action de l’instit. Ou qui s’efforce de niveler par le bas en permanence, étouffant les personnalités qui apprennent autrement, ou les sanctionnant carrément (« inadapté au système scolaire », « en échec scolaire », et autres joyeusetés). L’école n’est ni plus ni moins qu’un rouleau compresseur social, comme l’est le travail (ou son absence), le statut social, et tout ce qui établit dans notre société des échelles de valeurs arbitraires entre les individus. On a le droit, je crois, d’être révolté contre cela et d’espérer que les choses peuvent se passer différemment. Et chacun l’exprime comme il le peut, avec ses mots propres, quitte à choquer parfois, volontairement ou (dans mon cas) involontairement. Je connais beaucoup d’instits, je respecte leur implication et leur travail, mais la grosse majorité d’entre eux me rejoignent sur mes craintes et les confirment lorsqu’ils évoquent avec moi la dégradation de leurs conditions de travail, par exemple. En tant que personne, je m’insurge et les soutiens dans leurs combats, visibles ou invisibles. En tant que parent, en revanche, je m’interroge à haute voix sur la façon dont ma fille sera otage de ce système, ce qu’il lui imposera, pourquoi il le lui imposera, et les conséquences qui en découleront. Ce questionnement m’a semblé légitime, et je l’ai exprimé ici, à ma façon. J’enroberai davantage, la prochaine fois, c’est promis.

          • Eloise dit :

            Hello! Je suis tombée sur ce blog au hasard et pour apporter un avis extérieur, sans connaître mamanbackstage, c’est vrai qu’on ressent une négativité précoce à l’égard de ces maîtresses dès à présent ^^. C’est difficile de se dire que l’école doit former et non éduquer. La personnalité de votre enfant, c’est vous qui la formerez, et ça la guidera a se former elle-même. Elle doit pouvoir suivre une classe normale. si vous redoutez son originalité pkoi ne pas l’inscrire dans uen école privée? une montessori? La prise en charge individuelle d’un enfant se paye au final, comme une chambre solo est plus cher qu’une chambre à pls dans un hôpital par exemple. Franchement, si vous avez peur, et que vous redoutez une maitresse qui ne mette pas en avant votre fille et ne l’indiviualise pas assez à votre goût, avouez-le, dites-le! chacun pense ce qu’il veut au final =)

  3. Moonshine dit :

    Je la trouve pas mal parfaite cette lettre. Il y a tellement de tout dans l’éducation nationale, croyez moi j’en ai croisé qui auraient due être ailleurs. J’espère aussi que bébé backstage auras la meilleur des expérience dans ce domaine ^^ pour elle et puis pour la santé nerveuse de ses parents ^^ Et effectivement toutes les exigences sont plus que raisonnables 🙂

  4. MumChérie dit :

    Je suis persuadée que tout va bien se passer. J’ai toujours trouvé les institutrices de maternelle attentive à chaque enfant, dans la mesure du possible bien sûr, et inquiète avant tout du bonheur de ses petits élèves à l’école. De plus en plus travaillent même avec un approche Montessori pour favoriser la manipulation et l’expérimentation, je suis sure que Bébébackstage adorera ! Le début de la première année de maternelle est par ailleurs généralement orienté vers la découverte de l’école : comprendre le fonctionnement des locaux et de la classe, connaître ses petits camarades, apprendre les règles de l’école… Ce qui laisse le temps de s’adapter. L’adaptation la plus difficile restant… pour les parents ! 😀

    • Papa Backstage dit :

      Je ne vois pas du tout de quoi tu parles… 😛

    • Maman Backstage dit :

      On s’adaptera, évidemment ^^ Je souhaite juste à ma fille de ne pas tomber sur le même genre d’enseignants que moi (encore que j’en ai eu 3 d’excellents dans ma scolarité, et que je les en remercie chaque jour ou presque) ou que beaucoup de mes proches… Cela dit, si je n’avais pas l’espoir qu’elle tombe sur de supers enseignants, j’aurais choisi de lui faire l’école à la maison 😉

  5. fanny dit :

    Etant prof en petite section, cet article m’a forcément intéressée ! Alors évidemment il reste encore quelques enseignants incompétents, durs, injustes et utilisant des pédagogies d’avant-guerre… Mais la grande majorité d’entre nous n’est pas comme ça, et nos façons de travailler se rapprochent beaucoup de ce que vous souhaitez pour votre petite fille. Il faut juste que les parents prennent bien en compte que nous en gérons entre 20 et 30 pour seulement 2 adultes, donc forcément on ne peut pas les suivre d’aussi près que les parents à la maison. Mais je suis sûre que tout se passera bien et que vous serez vite rassurés quand elle commencera l’école (et qu’elle réclamera d’y aller pendant les vacances 🙂 )

    • Maman Backstage dit :

      Merci Fanny de participer à la discussion ! Heureusement, les choses évoluent positivement ! Mais vos contraintes se durcissent par la même occasion (surcharge des classes, modifications permanentes des rythmes et programmes, réduction des AVS etc…). Et cela ne vous aide vraiment pas à aller jusqu’au bout de vos partis-pris pédagogiques, malheureusement. C’est davantage cela que je critique dans mon message que les enseignants qui, eux, font souvent ce qu’ils peuvent. J’ai hâte de l’entendre me réclamer d’aller à l’école, ces jours-ci elle est plutôt ouverte à l’idée, pourvu que ça dure ! En tout cas, nous faisons de notre mieux pour qu’elle reste dans cet état d’esprit-là (malgré nos craintes de parents, évidemment !).

  6. J’aime beaucoup cette lettre où on perçoit, sous le sarcasme et le ton décalé, toute l’inquiétude d’une mère qui va laisser un peu son enfant grandir !

    je vous souhaite à toi et ta fille de tomber sur une jolie perle !

    Bonne journée

    Virginie

    • Maman Backstage dit :

      Merci Virginie ! Je ne suis peut-être pas douée en sarcasmes, vu que peu de lecteurs/lectrices l’ont vu transparaître de mes mots, mais je suis contente que tu aies su percevoir mon inquiétude !! J’ai hâte en tout cas de voir ce que la rentrée va donner 🙂
      Bonne journée à toi !

  7. Visiteuse dit :

    Et bien chez nous, nous finissons justement la première année de maternelle de notre fille, et malheureusement, je ne partage que trop toutes ces inquiétudes. Pour ma part, avant le début de l’année, je n’avais même pas eu le commencement d’un doute sur le fait que tout se passerait bien et que ma fille adorerait l’école, à la vue son envie d’apprendre, de son caractère très « scolaire », de sa sociabilité Je n’avais aucun doute sur cette petite école avec de gros moyens dans une toute petite ville bien sympathique … Et pourtant… toute son envie a été tellement piétinée (y compris au sens propre… coucou l’adulte unique qui surveille seul la cour de récré et les enseignants qui ne réagissent pas quand un enfant se fait embêter par un autre… »ah bon? je croyais qu’ils étaient copains! ») Au bout d’une semaine elle était traumatisée, et il nous a fallu du temps pour remonter la pente. Maintenant elle est résignée, va à l’école sans pleurer, mais sans joie non plus. Et elle s’ennuie!!! Et je ne parle même pas d’apprentissage car elle en apprend bien plus à la maison (la maîtresse a mis presque 3 mois pour se rendre compte qu’elle savait déjà écrire son prénom…)

    Bref, certains enseignants sont formidables, je n’en doute pas (je suis également issue d’une longue lignée d’enseignants!), mais on est quand même en droit de s’inquiéter du sort de nos enfants à l’école et de la manière d’enseigner et des exigences de l’école (ce qui n’est même pas forcément imputable aux enseignants eux-mêmes parfois). Après, on ne peut malheureusement pas y faire grand chose, mais je pense que déjà bien expliquer l’école aux enfant, avec ses points positifs et négatifs, sans idéaliser la chose, c’est déjà un premier pas. Et puis l’accompagnement et l’attention des parents chaque jour est indispensable pour tempérer les choses.

    • Maman Backstage dit :

      Merci pour ton témoignage ! Comme tu le dis si bien, accompagner son enfant tout au long de sa scolarité est indispensable. Je te rejoins entièrement sur le fait que, si beaucoup d’enseignants sont formidables, impliqués et attentifs à nos enfants, ils ne font malgré tout que ce qu’ils peuvent, comme ils le peuvent. Et en tant que parents, nous faisons pareil. Allez, avec de la chance, tout ira mieux l’année prochaine ! En tout cas, on vous le souhaite !

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